- insincérité
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• 1785; de 1. in- et sincérité♦ Littér. Absence de sincérité. « Il connaît l'insincérité des discours qu'il a prononcés sur la tombe des autres » (Renard).⇒INSINCÉRITÉ, subst. fém.Littér. Manque de sincérité. Il ne veut pas de discours sur sa tombe. Il connaît l'insincérité des discours qu'il a prononcés sur la tombe des autres (RENARD, Journal, 1906, p. 1093). Tout ce verbiage d'insincérité, croûte protectrice, posée sur l'intelligence, gardait une sécheresse révélatrice, et comme un parfum de fleurs artificielles (MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 225).Prononc. : [
]. Étymol. et Hist. 1785 (Courier [sic] de l'Europe, 11 mars ds PROSCHWITZ Beaumarchais, p. 259). Dér. de insincère; suff. -(i)té (cf. sincérité). Fréq. abs. littér. : 37.
insincérité [ɛ̃sɛ̃seʀite] n. f.ÉTYM. 1785, Courrier de l'Europe, in Proschwitz; de 1. in-, et sincérité.❖♦ Littér. Absence de sincérité.1 Il ne veut pas de discours sur sa tombe. Il connaît l'insincérité des discours qu'il a prononcés sur la tombe des autres.J. Renard, Journal, 10 déc. 1906.2 Or, puisque dans toute votre attitude vis-à-vis de moi et vis-à-vis de la société, vous n'êtes qu'insincérité, votre œuvre ne peut que l'être elle aussi.Montherlant, Pitié pour les femmes, p. 215.❖CONTR. Sincérité.
Encyclopédie Universelle. 2012.